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Reflexions

עודכן: 25 במרץ

Pour mon frère et mes amis ! Reflexions

Introduction

Après presque deux mille ans d'exil, une idée nouvelle pris naissance au sein de certains éléments du peuple juif, qui influença rapidement une grande partie du peuple. Celle-ci consistait à décharger le peuple du joug de son exil, en le construisant dans une terre propre à lui, avec une langue propre à lui, se protégeant par une force militaire, etc. Bref, prendre son sort dans ses mains et s'insurger de l'exil en créant une indépendance.

Bien que cette construction devint par la suite un fait accompli, l'idéologie et le désir d'insurrection restent jusqu'aujourd'hui intensément flamboyants dans les cœurs vis-à-vis du maintien de cette indépendance.

Ce genre d'idéologie nécessite une analyse approfondie face à plusieurs principes fondamentaux du judaïsme, tel que transmis dans leur pureté par nos ancêtres et écrits dans la Torah, ce que nous souhaitons tenter de faire dans les chapitres suivants, avec l'aide de D.


Chapitre 1

La sainteté et suprématie du peuple d'Israël

En observant scrupuleusement l'essence de l'idéologie en question, on pourra constater que celle-ci est un effacement de la foi en le statut supérieur de notre peuple, un reniement de sa suprématie et de son élitisme, une falsification de l'essence de la notion d'exil et de délivrance vis-à-vis de celui-ci, une profanation de toutes les notions de sainteté propres au peuple élu, aux yeux de tout celui qui saisit ces notions à leur juste sens et valeur.


Expliquons cela par une image : le remède utilisé pour une plaie au bras n'est pas celui utilisé pour un problème cardiaque, et si un médecin prescrirait le premier remède cité à un malade cardiaque, cela prouverait à quel point il ignore la nature de sa maladie, ainsi que la nature du remède que le malade nécessite et recherche, le remède prescrit conduisant effectivement à une certaine guérison, mais pas à celle appropriée, et laissera la maladie telle qu'il l'a trouvée, ou l'empirera. Notre sujet est identique à cette parabole dans tous ses détails, mais dans une mesure infiniment plus intense.


Le peuple saint des enfants d'Israël qui fût sanctifié à un degré inconcevable par le don de la Torah grâce auquel il lui est déclaré "aujourd'hui tu es devenu un peuple" (Dev. 27,9, cf. Dev. 29,12, H'oulin 101b), par lequel il fut placé supérieur à tous les peuples (Dev. 26,19, cf. Chem. 19,5), par lequel il devint une créature à part entière : "le peuple que j'ai créé pour moi" (Isaïe 43,21), créature qui est aux autres peuples ce que l'être humain est à l'animal, l'animal au végétal, le végétal au minéral (cf. Kouzari )… Oui, ce même peuple qui est la cause de la création du monde[1] et qui est considéré comme part intrinsèque du créateur (Dev. 32,9, cf. Zohar v.3, p. 73a)…


Ce peuple qui exprime sa joie et sa reconnaissance envers son créateur durant ses fêtes en louant ainsi : "tu nous as élu parmi tous les peuples, tu nous as aimé et nous as agréé, tu nous as sanctifié par tes commandements, tu nous as approché, ô notre Roi, à ton service, et ton immense et saint nom tu as nommé par notre nom". Oui, le créateur du ciel et de la terre est bien appelé "D. d'Israël" (comme promis, cf. Ber 17,7, Dev. 29,12). Voilà un flot de notions tant élevées et dépassants l'entendement humain qui représentent un aperçu de l'essence de cette nation.


Tous les intérêts et ambitions de cette créature tant élevée[2] sont eux aussi, bien contrairement à ceux des autres nations, loin de toutes causes et fins matérielles, leur caractère étant purement spirituel et divin[3]. Détaillons-en quelques essentiels.

Le sommet de son élévation ? C'est son rapprochement au créateur, le dévoilement grandiose de sa présence divine sur lui, lorsque nous nous sommes tenus au pieds du Mont Sinaï nous n'avions point de terre ni de pain ou d'eau propres à nous, nous fûmes pourtant au summum de l'élévation et perfection possible[4]


Son malheur ? C'est la dissimulation de Sa face, "l'exil" et la "souffrance" de son Père Tout-Puissant, "malheur aux enfants qui furent exilés de la table de leur Père" (Berakhot 3a), c.à.d. que l'exil est l'éloignement du Saint-Béni-est-il, pas de la terre matérielle, les pêchés mêmes qui créent l'éloignement de D. étant la nature du malheur, la cause de l'exil spirituelle, habillée elle-même par la suite[5] d'un exil matériel : "à cause de nos pêchés nous fûmes exilés de notre terre" (moussaf des fêtes), à celui-ci s'ajoute la dispersion et les autres souffrances, tous ceux-là ne sont point la nature des maux d'Israël, mais au contraire, le rapprochent de la guérison, par leur caractère punitif et purificateur.


Son avenir et espérance ? "règne sur le monde entier dans ta splendeur" (prière des jours de pénitence), la révélation de la gloire d'Hachem, soulever la Chekhina de la poussière…


Le moyen d'obtenir cela ? Le repentir complet, "lèves-toi et chantes (en prières) la nuit… déverses ton cœur comme de l'eau devant la face de D. …" (Eikha 2,19), l'accomplissement des commandements de la Torah et son étude, les actions vertueuses…

Mais le remède que cette idéologie propose au peuple d'Israël : s'insurger, se construire, se protéger, pourrait être donné à n'importe quel autre peuple au monde qui serait dispersé et persécuté comme Israël, ce genre de délivrance et de prestige, tous les peuples de la terre en possèdent, beaucoup d'entre eux à un niveau bien plus haut que ce que cette idéologie n'est capable d'engendrer.

Cela n'a rien à voir avec le prestige qui sied au peuple du Tout-Puissant, ni au remède que nécessitent leurs maux, leur malheur étant l'exil de la Chekhina, leur espoir et guérison étant le dévoilement de la gloire d'Hachem, leur nature étant d'une élévation tellement sainte et insaisissable : les fils du créateur.

Alors comment pourrait-on prescrire au peuple de D. le remède qui conviendrait à n'importe quel autre peuple profane, si ce n'est pas qu'est reniée (du moins partiellement, consciemment ou pas) la notion de "peuple de D.", "qui élu son peuple par amour" (bénédiction du chema), ainsi que la notion de "révélation de la présence divine" et de "dévoilement de la gloire du Tout Puissant".

C'est là que survient la falsification, à la place des saintes notions citées apparaissent "se construire et se protéger".

Sachant qu'à la relève de la Chekhina de la poussière qui est l'unique guérison de l'assemblée d'Israël, l'insurrection du peuple et son auto-construction ne contribuera aucunement, pourquoi dès-lors, se tourne-t-on vers ce genre de remède ? Cette démarche n'est pas vide de sens. Une démarche si longue, complexe, vaste et dangereuse, n'a pu être engendrée que par l'intermédiaire d'une idéologie profondément ancrée qui l'a précédé, c'est le reniement (même partiel et inconscient) de leur véritable nature sainte, élevée et suprême, de la véritable nature de leurs exil et délivrance, puis du changement de ceux- ci, en remplaçant cette suprématie par le naturel et la normalité, le concept : d'exil et souffrance de la Chekhina (nature du malheur) et dévoilement de la gloire d'Hachem (nature de la guérison) par : l'absence d'une indépendance (nature du malheur) et insurrection du peuple (nature de la guérison), cet échange est un reniement total de la suprématie et sainteté du peuple d'Israël et de leur lien au Saint-béni-est-il à la racine.


La recherche et l'utilisation d'une telle guérison naturelle proclame à haute voix ce terrible remplacement, c'est un déracinement fondamental de la foi qui ne nécessite point l'attaque des branches.

C'est pourquoi cette idéologie ne requiert pas la transgression du Chabbat, on peut en être un fidèle partisan tout en gardant tous les commandements pratiques de celui-ci, c'est juste que d'après le fond de cette

idéologie, il n'y a pas vraiment d'intérêt de respecter le Chabbat, car celui-ci est une notion sainte et élevée seyant aux fils du Tout-Puissant, or, s'il n'y a pas de fils du Tout-Puissant, il n'y a pas de Chabbat, de même pour tous les autres commandements de la Torah (bien que ses partisans religieux ne réalisent pas tout cela).

Les partisans laïcs et orthodoxes de cette idéologie désirent tout deux le même remplacement de suprématie et sainteté contre normalité et naturel[6], sauf que les laïcs souhaitent qu'elle soit concrétisée sous forme laïque, et les orthodoxes sous forme orthodoxe, c.à.d. accompagnée de l'accomplissement des commandements de la Torah.

Bien sûr, certains orthodoxes, piqués au vif, protesteront vivement : "nous aspirons pleinement au dévoilement de la gloire de D. sur son peuple par la rédemption finale, néanmoins, nous désirons saisir dès maintenant une partie de la liberté matérielle qui était prévue pour le moment de la rédemption : la sortie du dessous du joug des peuples, sans négliger toutefois l'attente de la partie essentielle de la rédemption qui inclut le reste de la délivrance matérielle, et essentiellement sa partie spirituelle, qui se feront en temps donné par D. lui-même ; car nous n'acceptons d'ores et déjà plus de rester sous le joug des peuples, et désirons donc nous insurger, ou maintenir une indépendance déjà existante, ou tout au moins ne pas s'opposer à son existence. Nous ne voyons point en elle la fierté du peuple d'Israël (admettons qu'ils disent vrai) mais seulement un moyen d'améliorer sa situation matérielle. Cette démarche n'étant point un remplacement du dévoilement de la gloire divine, nous n'avons donc pas amoindri la valeur ni changé le statut du peuple de D. et son espoir grandiose".

Et nous de répondre : en plus des hérésies supplémentaires contenues dans cet argument, qui exprime autant une profonde infidélité à notre père dans les cieux et une rébellion contre ses décret qu'un manque de foi en son contrôle suprême des événements, en la véritable rédemption finale, en la providence divine en exil, en la récompense et le châtiment divin, etc… (comme tout cela sera expliqué, si D. veut, dans les chapitres suivant), celui-ci est également faux en soi.

Car ceux-ci n'ont sûrement pas oublié que même la sortie du dessous du joug des peuples nous a été promise par le Saint-béni-est-il d'être réalisé de manière extrêmement grandiose, par l'intervention exclusive de D. en personne, tous les versets et prières sont remplis de ces promesses, qui affirment qu'au jour du rayonnement de la rédemption finale, du rassemblement et sortie de la diaspora, de la délivrance d'Israël de parmi les peuples, le Saint-béni-est-il sanctifiera son nom et fera connaitre à tous sa puissance, de manière à ce que toute l'espèce humaine depuis tous les recoins du monde constatera clairement que Lui seul possède le pouvoir et contrôle les événements. Tout cela, par l'intermédiaire de la sortie physique d'Israël de son exil. Cette partie de la rédemption est donc une part inséparable du prestige et du statut supérieur du peuple saint.

Réfléchissons à présent si l'insurrection en question pourrait avoir un rapport avec cette grandiose sortie (matérielle) tant promise.

Est-il pensable de qualifier de "dévoilement de la puissance de D." le fait qu'un groupe d'individus ont peiné à s'organiser avec tant de labeur d'argent et de sang (comme ils déclarèrent "seul par le sang nous obtiendront la terre"), avec maintes requêtes auprès des gouvernements et de leurs représentants, avec tant de stratagèmes et de démarches politiques, accompagnées de propagandes massives en faveur de l'insurrection vis-à-vis du peuple, et utilisation de la gêne créée par l'holocauste vis-à-vis des nations, etc. etc., jusqu'à que peu à peu, après tous ces efforts (humains et naturels) ils obtinrent finalement ce que tout peuple au monde possède à un niveau bien supérieur tant au niveau de la taille du pays que de la richesse (lorsque ceux-ci sont constamment dépendants de la bonté d'autrui (comme l'argent des U.S.A[7]) pour se maintenir) ?


Ou voit-on donc l'affection du peuple saint, fils de D., en cette obtention qui aurait pu être la part de n'importe lequel des peuples de la terre s'il fût dispersé et eût entrepris les même démarches et efforts qu'ont entrepris ces individus ? (Et effectivement, beaucoup de peuples ont obtenu leur indépendance par démarches politiques et guerres dans les cent cinquante dernières années).

Est-ce là le dévoilement du pouvoir suprême de D. le fait que les "représentants" de son peuple eurent besoin de supplier les nations qui acceptèrent généreusement de leur "accorder" (comme si cela était de leur autorité) un Etat indépendant ? Bien au contraire, cela est une extrême profanation de l'honneur divin, car la chose montre que, à D. ne plaise, il "ne peut" récupérer ses affaires d'où il les a confiés, sortir Israël d’où il les a dispersés, les délivrer et les amener à l'endroit où il leur a promis par des dizaines de promesses solennelles, "ne peut" accomplir le serment qu'il leur a juré mainte fois et l'a fait écrire dans la Torah et les livres des prophètes, à cause de quoi il "eût besoin" de l'aide et de l'accord des nations, qui eurent "la gentillesse" d'accepter de sortir Israël de leur galère en leur accordant une terre, il n'y a aucune profanation de l'honneur divin, ignorance et mépris de sa puissance plus grande que celle-ci.

Aucune nation n'accepte ni ne se doit d'affirmer que la création et le maintien de cet Etat provient de la puissance de D., au contraire, certains d'entre eux affirment qu'ils ont la bonté de contribuer à son maintien et promettent même d'aider à l'avenir, est-ce honneur ou humiliation ? Et si tel est le regard des nations (en vérité cela est également la réalité, mais là n'est pas notre sujet pour le moment), où est donc passée la promesse de D. que par l'intermédiaire de la relève et délivrance d'Israël son nom sera sanctifié dans le monde entier ?

Il est donc clair que tout celui qui pense que ce genre d'insurrection convient au peuple d'Israël porte atteinte à la foi en le statut supérieur et prestige du peuple de D. (la question est seulement à quelle mesure il profane ce statut, là réside la différence entre ces orthodoxes et les autres partisans moins religieux).

Il en est de même pour tout celui qui accepte l'appellation de cet Etat sur le nom du peuple saint, appellation qui exprime un consentement à cette idée hérétique.

N'oublions pas non plus que ces insurgés (même ceux nommés "de droite") se moquent bien de toutes ces promesses de D., ils proclament (explicitement ou pas) n'avoir besoin d'aucune aide de sa part, renient totalement toutes ces notions de sainteté, fondent leur indépendance sur la démocratie qui efface totalement la foi en l'engagement du Mont Sinaï, seule la minorité de religieux qui se joignent à eux jettent dans ce chaos quelques versets et saintes citations pour revêtir d'un habit saint cette terrible trahison et saisir par cela le cœur des juifs fidèles mais naïfs, qui se fait effectivement souiller.

De plus, ces "rédemptés" qui s'auto-délivrent et profanent l'honneur divin de toutes les manières possibles et imaginables, blasphèment le Tout-puissant au nom du peuple d'Israël, alors où est donc la sanctification de D. par la sortie du peuple d'Israël de son exil pour laquelle nous prions tant, et sur laquelle ont été donné tant de promesses de la part de D. ?

Voyez bien, chers frères juifs, qu'est-ce que vous échangez, et contre quoi vous l'échangez.


_____________________________________

[1] Comme nos sages apprennent du premier mot de la Torah.


[2] Bien que revêtit d'habits matériels, qui eux aussi, en passant, deviennent différents de ceux des nations par l'accomplissement des commandements de la Torah, cf. Chabbat 86b, Avoda Zara 31b, Nida 34b).


[3] Même ses occupations, depuis les moindres actes quotidiens de chaque particulier à chacun de ses pas, jusqu'aux mouvements de l'ensemble de la nation, de tous genres et en toutes époques, ont tous pour but officiel et unique la concrétisation de la volonté divine exprimée dans la Torah, qui dissimule un infini de programmes spirituels infiniment vastes complexes et profonds, imperceptibles au cerveau humain, ayant pour but, entre autres, la préparation de l'ensemble de la création à la jouissance d'un bonheur absolu et constant.


[4] Comme on le dit aussi le soir de pessah' "si même il nous eût donné la Torah sans nous faire entrer en terre d'Israël, cela nous eût suffi", cf. h.h al atorah vaethanan.


[5] Cf. Sanhedrin 96b ama ketila etc. ainsi que Yoma 39b arbaïm chana etc.


[6] Comme s'expriment certains religieux "enfin, après 2000 ans…" ou toute sorte d'expressions semblables. Avons-nous vraiment, peuple saint et suprême, attendu une chose tellement méprisante humiliante et profane depuis 2000 ans ?? Quelle horreur ! Ces expressions sont un témoignage poignant de la véracité de ces lignes, et un signe indéniable de la présence de cette profonde hérésie, généralement ignorée du locuteur même. Chez d'autres (plus orthodoxes) même ces expressions seront absentes, mais cet état d'esprit reste présent (d'une mesure moins intense, dissimulé) dans les cœurs, comme on peut le déceler à travers certains actes ou paroles moins explicites, comme la perception des problèmes et réussites de l'Etat en question comme ceux du peuple juif, ou tout autre comportement ou perspective étant signe d'un certain niveau de patriotisme pour cet infâme Etat dont l'existence même est une immense profanation du véritable statut du peuple d'Israël, sans compter les autres raisons de la gravité de son existence d'après la Torah, ainsi que ses autres innombrables points négatifs.


[7] Ajoutez un "E" et déplacez les lettres. "L'oncle Sam" n'est donc pas en l'occurrence une définition précise, mais il y a là plutôt un papi qui gâte (cf. Ber. 36,12).


Après presque deux mille ans d'exil, une idée nouvelle pris naissance au sein de certains éléments du peuple juif, qui influença rapidement une grande partie du peuple. Celle-ci consistait à décharger le peuple du joug de son exil, en le construisant dans une terre propre à lui, avec une langue propre à lui, se protégeant par une force militaire, etc. Bref, prendre son sort dans ses mains et s'insurger de l'exil en créant une indépendance.
Après presque deux mille ans d'exil, une idée nouvelle pris naissance au sein de certains éléments du peuple juif, qui influença rapidement une grande partie du peuple. Celle-ci consistait à décharger le peuple du joug de son exil, en le construisant dans une terre propre à lui, avec une langue propre à lui, se protégeant par une force militaire, etc. Bref, prendre son sort dans ses mains et s'insurger de l'exil en créant une indépendance.

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